mercredi 31 juillet 2013

Grand canyon

Après un petit déjeuner copieux, toujours pas digéré d'ailleurs, sous le soleil revenu, destination l'un des sites les plus connus au monde (après mon blog) l'un des plus profons et l'un des plus larges (par rapport à la sierra de guarra par exemple).

Pour ces multiples raisons, nous ne serons pas pas vraiment les seuls à vouloir faire la randonnée de Bright Angel pour aller admirer à plateau point le Colorado saumâtre suite aux récents orages; évidemment les transports seront aussi bien complets à nous faire attendre notre tour, mais pour la bonne cause en éviter de se déplacer en voiture.

Une bonne journée à en prendre plein les yeux, en espérant que le funanbule qui l'a traversé dernièrement en a profité.

Destination suivante à préparer à partir de Williams, chez Serena, où notre hôtel nous attend, mais après avoir sillonné en long en large et en travers cette ville, heureusement bien plus modeste que Flagstaff, il n'a pas changé de nom cette fois-ci, mais encore plus surprenant, la réservation a été malencontreusement effectuée en Californie, alors que nous sommes encore en Arizona.

Nous serons donc à la rue pour ce soir!!!

De vrais routards à destination de l'ouest américain comme dans les années 50 : l'aventure, c'est l'aventure

Anasazi, hualapai, yavapai

mardi 30 juillet 2013

Navajo land

On quitte Panguich pour une route de montagne,suivie de plaines désertes secouées par des tempêtes,dont les origines proviendraient de Hawai, pourtant pas la porte à côté, encadrées de barres rocheuses marbrées jusqu'à Tuba, pour une pause étoilée aux 2 arches où se pressent la jeunesse à la peau matinée et aux cheveux noir de jais, ville prémonitoire dont les incantations des chefs Navajo vont déverser des torrents de larmes célestes sur Monument Valley nous obligeant à continuer notre parcours pour un coup de Bluff pour voir...
Sur la route, les esprits baptiseront 'Pieds agiles' notre co-pilote dont les coups de freins intempestifs, question de dosage mal maitrisé tiendront en éveil l'équipage jusqu'à Blanding, à la recherche de notre gîte qui a disparu sans laisser d'adresse et de nom,encore un coup des esprits,et après avoir sillonné les blocks (heureusement pas très nombreux), une intuition apache nous pousse vers le Quality Inn qui ressemble à l'icone du Blue mountain, il n'y a pas de fumée sans feu,réservé seulement il y a 2 semaines via Booking, même oreilles percées interpellé dans sa monture à l'affût de l'ennemi ne pouvait nous l'indiquer, et l'accueil ne fut guère plus chaleureux par l'hôtesse surement en stage, mais qui n'a pas trouvé vraiment sa vocation;
Heureusement, la piscine chaude et le jacuzzi remettront les corps en paix, de quoi ouvrir l'appétit pour le seul resto du coin où nous attendrons notre pizza et notre bière sans alcool (mormon attitude) avant de se faire pousser vers la sortie à 21H : saturday night fever

Le soleil revenu pour la messe dominicale nous permet une visite instructive à Fort Bluff dont le siège a été levé depuis longtemps, et nous permet de vivre une expérience exceptionnelle : incredible pioneers pacifistes ceux-là => http://theholeintherock.com/

L'étape au swinging steack http://www.youtube.com/watch?v=gsb6ZTBw2rc de renommée internationale à Mexican Hat sera annulée au profit des restes partagés avec la chienne locale qui n'en sera même pas reconnaissante : tout fout le camp !

Les Navajo nous voient venir avec nos gros sabots auvergnats et nous demandent 115 $ pour 1/2heures de randonnée : ils nous prennent pour des américains surement;

Nous emprunterons donc la piste défoncée avec nos chevaux vapeurs jusqu'aux  sisters et après une amicale négo, nous obtiendrons a good discount pour une heure à 55$, taxes de 6$ et surcharge de 15$(cavalier seul) offerts pour le plus grand plaisir de 'je m'éclate' LN qui partira avec son Navajo faire galoper son pur sang (I'm an happy cowlady, and a long way from home...)

La chance nous a souri passant entre  les gouttes qui nous accompagneront par intermittence sur la route jusqu'à Flagstaff qui nous accueillera à sceaux d'eau; heureusement qu'une aimable vendeuse tout en finesse nous prendra en sympathie pour nous guider jusqu'à destination (sans profiter de la piscine cette fois-ci).

Geronimo,Telma & Louise


lundi 29 juillet 2013

This is the place - it's the law (Mormon life)

On quitte Las Vegas par une traversée du désert, avec un arrêt à MAOPA,village indien pour le breakfast au Mussy river sous le regard de John Wayne et du chef de tribu, qui nous autorise à tenter notre chance aux jeux sur le bar, faible compensation attribuée en contrepartie des terres confisquées.

Changement de décor pour découvrir du naturel, du vrai en partant au nord et en changeant de state pour se retrouver dans l'Utah, chez les Mormons (greetings to Judd's family) qui ne badinent pas avec la loi, un exemple qu'on devrait appliquer chez nous pour être normal...
On ne te prend pas par surprise car cela est écrit sur de nombreux panneaux pour te remettre sur le bon chemin au cas où...
En plus, on sent une autre considération avec comme exemple : on se gare sur un parking en laissant une portière ouverte volontairement, et de suite, un passant nous informe de notre méfait très gentiment; même les motards laissent leurs casques sur les motos , déjà on se retrouve dans un autre monde!

Avec la nature, c'est la même chose : le passage par Cedar et la traversée de ces forêts et prairies verdoyantes, précède leurs couleurs ocres du secteur de Bryce canyon que nous découvrons d'abord à Red canyon (un nom qui parle à lui tout seul).

Nous prenons pension d'une maison de village au carrefour du bled de Panguich où l'animation se concentre au bar-restaurant (plein ce samedi soir), à l'alimentation où on achètera le steack (sirloin à moins de 5€ le kg) pour le BBQ au gaz, à la station essence où l'accident pour lequel pompiers, shériff, police et ambulance, rien que ça, arrivent avant que les conducteurs sortent de leur voiture pour constater les dégats matériels sous les yeux des locaux qui sont sortis pour l'occasion, car depuis l'arrestation de Butch Cassidy, l'enfant terrible du coin, c'est plus calme.
....

Butch, Bonny,Annie

dimanche 28 juillet 2013

Sin city

Comment dans ce pays puritain, un mirage a-t-il pu pousser et surtout comment avec si peu de miracle, le succès est-il toujours aussi important, même si certains y laisseront leur chemise;

Un concentré de l'Amérique se croise sur les trottoirs, dans les casinos, halls et ascenseurs d'hôtel, aux spectacles en salle et/ou en plein air,dans les outlets où certains arrivent les mains dans les poches et repartent avec les valises pleines;Michèle s'est abstenue se réservant surement pour L.A.

Ou comment dans une ville en apercevoir plusieurs avec des ressemblances importantes :

A New York, nous poserons nos bagages au 25ème étage aux lits trop bien, grands et confortables qui donnent envie de se coucher pour dormir, mais pas de suite, plutôt flâner dans Greenwich, Broadway, time square avant de retrouver la cohue, le mot est faible, sur le strip, ni poker, ni tease pour visiter les différents lieux d'inspiration variée comme le MGM, mais les lions sont partis à la retraite et on ne les entend plus rugir, le MM'S pour sucer quelques bonbons, le Harley Davidson café, où les Hell's Angels y retrouvent leurs chevaux favoris, dont les steaks (14 ounces) sont excellents, ainsi que leurs burgers sans sauce (incroyable), au Hard rock café où tu en prends plein les oreilles avec Judas Priest,Ozzy Osborne,Kiss & co, pas vraiment les plus romantiques et calmes, en comparaison au Vénétian avec le charme de ses gondoles, canaux,palais et place St Marc,au Paris avec sa tour Eiffel et ses armatures métalliques qui dominent ses placettes, ses rues pavées des faubourgs, faisant face au Bellagio et son lac alpin aux jeux d'eau, sons et lumières compris évidemment, et j'en passe comme le Luxor et sa pyramide, le Monte-carlo pour son buffet sans Nadal.

Animations permanentes, sons et surtout lumières exceptionnelles, une débauche d'énergie (bonjour aux écolos au passage), mais c'est bien l'image de l'Amérique dans toute sa splendeur, capable du meilleur comme du pire, en plus avec une chaleur accablante de 109°f (43°), un peu moins que chez nous!

Nous taillerons une bavette avec JR et Sue Helen de Southfork, mais si j'ai réussi à comprendre quelques idées de JR ce texan d'origine allemande de Strasbourg (une leçon de géo made in US),j'ai laissé jacquasser Sue en hochant la tête avec mon sourire en coin des plus conscilliants, et le plus surprenant c'est qu'ils ne connaissent pas nos futures destinations à part L.A puisque JR y était né : impressionnant comme ouverture d'esprit.

Heureusement que Derek from TORONTO, un ANGLO-SAXON pourtant échangera en français quelques mots autour d'une bière avant qu'il ne parte à sa convention animale, pas féminine, mais pour les pets familiers dont il fait le commerce lucratif;les canadiens assurent surtout les Québécois évidemment auxquels on pense de temps en temps (bises à Julien & co).

Malheureusement pour nous, nous rentreront au bercail moins riches que souhaité puisque notre passage aux machines à sous s'est terminé par un solde négatif, même si on a eu droit pour commence par profiter des gains d'un joueur qui est parti sans les jouer!Imaginez qu'on ait gagné sur ses mises?pas de miracle cependant, même avec la chaussure de cendrillon.

cette étape complètement folle, FULL CRAZY, comme dans un film démesuré, presque irréel, d'un autre monde se termine pour un changement radical à la prochaine étape.

Bugsy, Marylin,Britney

mercredi 24 juillet 2013

Welcome to United States

Surprise à l'atterrissage à L.A avec le même ciel qu'à Londres et une température à peine supérieure à celle de notre départ matinal.

Coup de pression pour faire monter la température : on ne sait toujours pas vraiment comment cela s'est passé,(un coup de David Copperfield surement) mais en sortant les filles prennent l'aile gauche et moi la droite, elles arrivent les 1eres à la passerelle pour m'attendre, mais ne me voient pas et on se retrouvera une fois que tous les passagers auront évacué, alors que je faisais les 100 pas à la douane en demandant de lancer un appel, évidemment refusé (on n'est pas au cirque , ni au supermarché, ni sur TF1), et pour se faire discret il y a mieux : ambiance, ambiance d'entrée!

On récupère chez Alamo, notre char (expression québécoise de circonstance), SUV Nissan Rogue, un peu décevant car je pensais que les japonais avaient toutes les options, mais ce modèle n'a même pas les rétros électriques, ni la clim séparée, heureusement qu'on peut monter les sièges;
Ce char me parait imposant , mais sur la route on s'aperçoit rapidement qu'il y a bien plus imposant
(Nat, le Q7 semble petit ici).

Installation au Travelodge www.travelodgelax.com à proximité : bien joué la planification nous évitant de sortir le GPS ou les cartes du coin et de se perdre dans la circulation de ces freeways multiples.

1ère action : couper la clim (un frigo cette chambre) que Conception, notre mexicano de service par réflexe local nous a mis, ou comment protéger facilement la nature sans se forcer (pas de longs discours, juste des actes simples).

Nuit de récupération (on espère)

Sheriff, squaw et starlette

dimanche 21 juillet 2013

Destination L.A

Dimanche 21 Juillet

Lever matinal (early hop) à 5heures du mat (j'ai pas de frissons, il fait encore 19 degrés), avant le coq pour une fois, la route est déserte, juste 2 pintades qui s'échappent en courant de chez MARVIN'S Pub(Piou laisse son capital profiter en plein air), et traversent la route à toutes jambes (les coqs sont largués, surement trop alcoolisés) pour ne pas passer à la casserole.

Enregistrement avec une hôtesse de British Airways "chaleureuse" comme une porte de prison qui pourrait aussi bien travailler chez Air France, ou comment se faire apprécier par les frenchies!

Exceptionnellement, on prend un Airbus A319 pour une compagnie qui n'est pas la plus européenne, bien qu'elle a récemment pris livraison d'un A380 : quel progrès.

On part à 8h25 pour arriver à la même heure à Londres, ou comment ne pas perdre son temps : so british of course.

Heathrow grouille déjà de monde de partout : ça réveille et on fait une pause à côté de R2D2

samedi 20 juillet 2013

Hotel California

Un signe qui se manifeste comme pour rappeler que la prochaine échéance approche :

Sur la route,pas la route 66, mais celle du Gers du côté de Samatan sur les ondes d'une radio locale à l'audience nationale, retentit le titre d'une jeunesse, la notre, celle de nos 1ers slows (ça n'existe plus aujourd'hui ce type de danse) dans nos boums d'après-midi (une autre génération je me répète)
http://www.dailymotion.com/video/xd0kws_eagles-hotel-california-1976-music_music#.Uer2KDQur44.blogger
Sur cette vidéo, les EAGLES ont aussi pris quelques rides : http://www.dailymotion.com/video/xvn5rp_eagles-hotel-california-1080p-hq_music#.Uerzw0cE9FM.blogger

Tout ça pour dire, que les bagages sont prêts, et surtout les hôtels de la côte ouest sont bookés, à la trantoulade, notre moustachu organisateur planificateur se reconnaitra, mais c'est exceptionnel pour nous qui partons en principe qu'avec l'hôtel à destination seulement réservé et vaquons suivant le feeling.

Donc, là le circuit est déjà tracé, et nous vous le ferons découvrir au fur et à mesure; ne vous inquiétez pas, il y aura quelques mésaventures ou surprises...