samedi 10 août 2013

Sunday beach

Dimanche à la plage, mais on est très nombreux à avoir cette idée, sur la route ça bouchonne, pour se garer une galère de plus, et déjà pour le brunch, il faut patienter sur le trottoir chez Buna, mais on ne le regrettera pas pour le dernier burger énorme, et pas gras,
surtout servi aux petits oignons (vu leurs tailles) par Kim Carnes , à la voix éraillée
qui rappelle les souvenirs de 81 des soirées au psyché, sous les pins à Argelès;


elle mérite son French Kiss qu'elle apprécie!

Venice beach est la scène des sportifs de tout poil (rasés de frais, et bien huilés),les musculeux,
les basketteurs,rolleurs, cyclistes - sans EPO ou autres compositions,
le show du mouvement pour garder une bonne image de son corps,
mais aussi évenementiel, avec le monde qu'il y a, aujourd'hui l'Inde est à l'honneur.
Venice canals est le quartier soft à quelques blocks de la plage, rappelant la version italienne (un peu d'effort)
le black swan attend sa Nathalie Portman, nous aussi

Venice boulevard est une artère sur laquelle notre séjour aurait pu se terminer dramatiquement à quelques minutes près :
http://www.laprovince.be/779728/article/actualite/monde/2013-08-05/une-voiture-folle-fonce-sur-la-foule-a-venice-beach-un-mort-11-blesses-video

A Santa Monica, on retrouvera les mêmes  ingrédients mais en plus tranquille pour le coucher du soleil
Pour trouver un coin tranquille, reste les plages des Landes.

Pour conclure, la journée et le séjour, on découvre la Corée et les surprises gastronomiques  car on est les seuls extra-terrestres à parler un dialecte qu'ils ne comprennent pas : on ne tombe pas malade.

De ce séjour, on peut retenir quelques impressions :

- Il faut faire de l'activité, pas nécessaire de faire du haut niveau
- Manger si possible équilibré, même du Nutella, de façon régulière, en famille, entre amis
- Des paysages toujours aussi exceptionnels
- Des rencontres humaines, des aventures, des anecdotes dont certaines ont été révélées
...

lundi 5 août 2013

Dunes on L.A

L'épreuve tant attendue et redoutée est à la hauteur de sa réputation : un embranchement mal interprété et tu te retrouves sur l'autoroute (qu'on ne payera pas) et 30 miles de plus, un accident qui génère des bouchons, des embouteillages qui te font apprécier la clim :=> la face cachée du paradis!!!

L.A en prend pour son grade et la pression (pas de Samuel Adams au volant) donne quelques signes de crampe (sport US de haut niveau qu'ils vont surement proposer aux J.O pour gagner encore plus de médailles d'or de winners).

Résultat des courses : on arrive à bon port sans égratignure, un exploit vue les conditions, et une certitude : je rentre vivre sur nos côteaux.

Soirée méritée à Larchmont Village dans un secteur protégé aux belles demeures aux jardins nickels, mis en valeur avec les éclairages extérieurs où quelques restos sont pris d'assaut pour le début du week-end.
Destination Hollywood
et ses étoiles,
mais sans avoir la tête dans les nuages, mais plutôt le nez dans les godasses pour un bon coup marketing pour faire venir les touristes qui à défaut de croiser les stars cherchent les noms
gravés sur les trottoirs,
et non dans le marbre
bien que certains sont déjà passés à la postérité...
On commence notre randonnée urbaine aux pieds du Capitol records,
sans croix occitane comme signe de reconnaissance, passant devant toutes sortes de boutiques diverses
et variées
ou pour une nouvelle coupe
ou une nouvelle tenue de soirée
 jusqu'à atteindre le sommet de la concentration humaine
sur les traces des aventuriers du 7ème art.
Pour continuer dans le même effort, mais là c'est le char (et la Crédit card) qui chauffe sur Beverly et sunset boulevard (arrête ton char Ben Hur, Marcel), et un arrêt au stand permettra d'apprécier un nouveau concept de glace que tu goûtes avant d'acheter, que tu agrémentes de suppléments gustatifs à base de fruit ou autres sweeties sans matières grasses, le tout que tu payes au poids (acheté, et non personnel)

Et pour finir de se caler, un saumon chez Louise (emballé, c'est pesé)...

samedi 3 août 2013

Beach city

Après une traversée de désert comme on peut en trouver en Arizona,où les éoliennes font de l'ombre aux palmiers de Palms Spring
on redescend vers le pacifique, en même temps que les températures (ce qui n'est pas plus mal) pour arriver sain et sauf à Costa Mesa, où la circulation s'annonce comme une épreuve (cela promet pour L.A).
Avec insistance, nous atterrissons au triangle, un complexe de divertissement où les asiatiques se donnent rendez-vous au Sutra lounge 
pour une soirée privée très court vêtu
Nous serons à côté au Saddle ranch pour siroter et déguster une glace, et Rebecca,
 fall in love nous offrira une barbe à papa des plus modestes
que nous laisserons à une table avec enfants (pas de gaspillage)

Séance récupération avant d'affronter la dernière ligne droite éprouvante de L.A., sa circulation ininterrompue, ses boulevards et ses boutiques à arpenter,ça promet...

Le pacifique nous tend les bras,même un peu frais, c'est toujours un plaisir de se vautrer dans les vagues.
Une différence notable sur la côte avec le profil des créatures plus affinés, il reste quelques beaux spécimens
sous les yeux attentifs et bienveillants des sauveteurs qui interviendront sous nos pieds sans dommage
Séance le long de la place (super dénivelé) à mater les surfeurs et autres, j'aime regarder les filles http://dai.ly/x9r9dn sur leurs petits tubes
Piscine au calme du Ramada (n), esprit de Fatima es-tu là?
avant un thaï copieux pour changer, à l'américaine quoi, 1 plat nous suffit, le reste doggy bag pour le voiturier

David,Pamela,Victoria

vendredi 2 août 2013

Route 66 - Mother road

Pas de nutella au petit déjeuner, ils sont vraiment incroyables ces ricains à boycotter les meilleurs produits européens (foie gras, roquefort & so on), et avec ça nos députés qui n'ont pas d'autres priorités nous bassinent sur ce produit si inoffensif (avec leurs-nos indemnités, ils pourraient venir constater qu'il y a surement plus dangereux), ça me reste toujours en travers du gosier!!!
Le folklore perdure pour cette aventure des années 50, qui a marqué toute une génération,

la découverte de l'ouest des temps modernes, la seule route à l'époque de Chicago à L.A

Williams est une ville active toute l'année avec un charme naturel
certes courue par les touristes du monde entier (mais moins que grand canyon),
un musée vivant entretenu par quelques irréductibles nostalgiques;

SELIGMAN en est un sommet de préservation du mythe, même si Pedro Delgadillo n'est plus aussi présent, lui qui a beaucoup oeuvré pour la ressusciter.J'avais pris rendez-vous avec lui pour qu'il me taille la barbe, mais sa lame n'est plus très sûre.
Les filles sont toujours prêtes à amuser la galerie, ont conservé la ligne, mais c'était d'un autre temps avant la mal bouffe, la société de consommation et l'éclatement des sacro-saintes valeurs familiales.

Les belles carrosseries n'ont plus le lustre d'antan, et leurs gourmandises excessives aujourd'hui sont rattrapées par la hausse galopante du fuel.

Le tronçon d'une centaine de miles qui résiste à la vitesse des dévoreurs d'asphalte se parcourent tranquillement sans trafic et nous amènera à Lake Havasu dont la particularité est la présence anglaise d'un pont londonien acquis aux enchères par un mécène.
Pourquoi pas la même opération avec le pont neuf, pour découvrir l'art français et en plus cela ramènerait des fonds pour réduire les prix des parkings ou en faire de gratuit à Tlse; Do you heard me, Pierre?

On profitera que le Colorado soit plus clair pour y tremper les pieds tranquillement et sans aucune hésitation bien que moins chaud que la piscine à l'hôtel dont l'entretien laisse à désirer - je rassure mon jardinier saisonnier, j'assure mieux que ça, et surtout le jacuzzi à peine plus frais que la température ambiante du début de soirée - 113°F : bière fraîche indispensable

Johnny, BB, bee-beep